Il y a des jours où tout semble s’apaiser.
Où le vacarme intérieur s’éloigne enfin, laissant derrière lui un silence doux, presque sacré.
Ce moment où l’on comprend que l’apaisement ne vient pas d’ailleurs, mais de soi.
 
Dans cette toile, elle se tient droite, le regard calme, encore traversé de ce qu’elle a vécu, mais déjà allégé.
Les traces demeurent — cicatrices, éclats, souvenirs — mais elles ne font plus mal.
Elles racontent, simplement.
 
Les nuances de gris et de bleu murmurent la paix retrouvée, tandis que les touches d’orangé et de jaune rappellent que la flamme, cette fois, n’est plus brûlure… mais lumière.
Et le colibri, fidèle messager, veille encore.
Non plus pour la guider hors de la tempête, mais pour lui rappeler que la sérénité est aussi une forme de force.
 
Quand le calme revient parle de cette renaissance tranquille : celle qui n’a pas besoin de bruit pour exister, seulement d’un cœur qui s’ouvre à nouveau au souffle du présent.